Population (millions, 2018) : 6,4

Capitale : Tripoli

Devise : Dinar libyen (LYD)

Décalage horaire avec la France : +1 heure

Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel (1) : 2018 : 3,4 % (estim.) 2017 : 53,7 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2016) (2) : N.C.

 

Sources : (1) FMI. (2) Banque mondiale.

Échanges de marchandises (2016, Mds USD, évolution sur 2015) :
Export : 6 (- 41 %)
Import : 10,6 (- 18 %)

(Exportations françaises 2017 : 0,165 Md EUR, – 8,12%)

 

Source : OMC et IHS Markit Global Trade Atlas pour les exportations françaises.

La Libye sortira de la récession cette année, avec une croissance estimée par le FMI à +55 % ! Ce net rebond est à imputer à une forte reprise de la production pétrolière, principale ressource du pays : mi-2017, celle-ci a atteint 1 million barils/jour (b/j), soit plus du double du niveau de 2016. Si la situation politique demeure très tendue, les conditions sécuritaires des installations pétrolières se sont incontestablement améliorées avec la reprise aux milices des principaux gisements.

L’accroissement des recettes pétrolières soulage les déficits : en 2017, le solde budgétaire serait ramené à -34 % du PIB (-102,3 % en 2016) et le solde des transactions courantes redeviendrait excédentaire à +1,8 % du PIB (-22,4 % l’année précédente), selon le FMI. Toutefois, certains indicateurs inquiètent : l’inflation est repartie à la hausse, à 32,8 % en 2017, et grignote le pouvoir d’achat de la population ; les réserves de change s’amenuisent et se situaient à environ 67 Mds USD à l’automne, tandis que la dette intérieure a progressé, selon la Banque mondiale.

Plusieurs projets dans l’énergie ont été conclus par la compagnie libyenne GECOL, dont des centrales électriques à Tobrouk (Metka et General Electric), à Khalij (Hyundai et Tuscan). De son côté, la NOC libyenne (National Oil Corporation) a annoncé la mise en service de 11 nouveaux puits d’extraction de gaz en 2018.

Sur le plan politique, sous l’impulsion de la France, un accord dit « de la Celle Saint Cloud » a été signé en juillet 2017 entre Fayez al-Sarraj, Premier ministre du gouvernement d’union nationale et Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen. Il stipule un cessez-le-feu et la tenue d’élections au printemps 2018.