Population (millions, 2017) : 34,2

Capitale : Rabat

Devise : Dirham marocain (MAD)

Décalage horaire avec la France : +1 h en été, jusqu’au début du Ramadan, ensuite – 2 h ; – 2 h en hiver.

Climat

Tempéré et chaud.

À Rabat

• Température moyenne la plus basse en janvier : 13°C.

• Température moyenne la plus élevée en juillet : 26°C.

À Casablanca

• Température moyenne la plus basse en janvier : 6°C.

• Température moyenne la plus élevée en juillet : 27°C.

Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel (1) : 2018 : 3,9 % (estim.) 2017 : 4,4 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2016) (2) : 7 710

Sources : (1) FMI (2) Banque mondiale.

Échanges de marchandises (2017, Mds EUR, évolution sur 2016) :
Export : 20,323 (+ 1,49 %)
Import : 39,106(+ 4,55 %)

Cinq premiers fournisseurs  (avec part de marché) :
1 – Espagne 16,68 %
2 – France 12,24 %
3 – Chine 9,11 %
4 – États-Unis 6,86%
5 – Allemagne 5,97 %

(Exportations françaises 2017 : 4,206 Md EUR, – 1,53 %)

Source : IHS Markit Global Trade Atlas.

Si le Maroc a considérablement diversifié son économie et est monté en gamme, il demeure très dépendant de l’agriculture. La sécheresse de 2016 a ramené la croissance du royaume à 1,6 %, mais elle devrait rebondir en 2017 à 4,8 % grâce à une excellente campagne céréalière. Au niveau macroéconomique, le déficit budgétaire s’est réduit à -3,5 % du PIB, la dette publique a été stabilisée à 56 % du PIB et l’inflation est modérée. Mais le chômage touche toujours 10 % de la population active. Cependant, après avoir reculé de 28 % en 2016, les investissements directs étrangers (IDE) ont rebondi de 30 % au premier semestre de 2017.

Classé à la troisième place dans la lutte contre le changement climatique, selon le Climate change performance index 2018, le Maroc a lancé les travaux de la quatrième et dernière tranche de son projet thermo-solaire, Noor IV, à Ouarzazate. L’objectif du pays est d’atteindre 42 % d’énergie renouvelable d’ici à 2020. La première usine de pâles d’éoliennes de Siemens Gamesa Renewable Energy (SGRE), située à Tanger, est opérationnelle.

Dans le secteur gazier, la société britannique SDX Energy a annoncé deux découvertes dans le bassin de Sedou, qui produit déjà 150 000 m3 par jour. Leur mise en production était prévue pour décembre et devait permettre d’augmenter les volumes de ventes locales de gaz de près de 50 % en 2018. Par ailleurs, le projet de gazoduc devant relier le Nigeria au Maroc a été lancé en mai 2017.

Dans le secteur des transports, la première ligne TGV reliant Tanger à Kenitra – 200 km – et réalisée par les Français avec l’appui de la SNCF devrait entrer en service en 2018 et marquera la première phase d’un vaste programme de 1 500 km d’ici à 2030.

Alors que le Maroc cherche à relancer son plan Vision 2030, dont le tourisme est un volet important, le secteur retrouve des couleurs : 10,3 millions de touristes ont visité le Maroc en 2016, en hausse de 1,5 % par rapport à 2016, pour des recettes de 63,24 Mds de dirhams (MAD), en progression de 3,4 %. Cette tendance positive s’est poursuivie sur 2017 avec respectivement + 10,4 % et + 5 % sur la période janvier-août. De même les transferts de la diaspora demeurent dynamiques : + 4 % en 2016 à 63,56 Mds MAD, et + 2,7 % sur les huit premiers mois de 2017.

La commercialisation de produits financiers islamiques a débuté au Maroc, disponibles aujourd’hui auprès d’Umnia Bank et de Bank Assafa. Sur le plan politique, l’année a été mouvementée. Les élections législatives d’octobre 2016 avaient donné une courte avance au parti Justice et Développement, mais le Premier Ministre reconduit Abdelilah Benkirane avait été impuissant à former un nouveau gouvernent. Il a été remercié et remplacé en mars 2017 par Eddine El Othamini. En octobre suivant, plusieurs ministres ont été limogés pour manque de suivi du projet de développement d’Al Hoceima. Le pouvoir fait face depuis des mois à une vive contestation dans la province du Riff.

Sur le plan diplomatique et économique, la stratégie panafricaine du Maroc se poursuit. Après son adhésion à l’Union africaine(UA), en janvier 2017, le Maroc devait intégrer, en décembre suivant, la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Source : Rapport CIAN / Le MOCI (édition 2018)