Population (millions, 2017) : 11,35

Capitale : Bruxelles

Devise : Euro

Décalage horaire avec la France : Aucun

Climat : Océanique et tempéré

Indicateurs économiques :

Taux de croissance du PIB réel (1) : 2017 : 1,7 % ; 2016 : 1,4 %

Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2016) (2) : 46 720

Sources : (1) FMI (2) Banque mondiale.

Après huit années de déficit commercial, la balance commerciale belge est de nouveau positive en 2016, avec un excédent de 0,6 milliard. Parmi les principaux partenaires commerciaux de la Belgique, l’Allemagne demeure la première cliente de la Belgique devant la France et les Pays-Bas.

Les Pays-Bas sont le premier fournisseur de la Belgique devant l’Allemagne et la France. En 2016, les exportations belges ont bénéficié de la dépréciation de l’euro ainsi que de l’évolution favorable des coûts intérieurs, laquelle découle des mesures prises pour limiter le coût du travail. Les principaux surplus commerciaux de la Belgique sont les produits chimiques (+7,9 milliards) et les matières plastiques (+7 milliards) alors que les déficits de la balance commerciale s’expliquent notamment par les échanges de combustibles minéraux (-10 milliards) et des machines et appareils (-7,4 milliards).

Source : DG Trésor – publié le 13/07/2017

Échanges de marchandises (2017, Mds EUR, évolution sur 2016) :

Export : 381,020 (+ 5,97 %)
Import : 360,173 (+ 5,17 %)

Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché) :

1 – Pays-Bas 17,2 %
2 – Allemagne 13,84 %
3 – France 9,48 %
4 – États-Unis 7,19 %
5 – Royaume-Uni 4,83 %

(Exportations françaises 2017 : 32,277 Md EUR, + 7,34 %)

Source : IHS Markit Global Trade Atlas

Alors qu’en 2016 la Belgique a connu une croissance de 1,2 % du PIB (en recul de 0,3 % par rapport à 2015), les perspectives pour 2017 sont plus optimistes. Ainsi, les différentes institutions en charge de l’analyse de l’évolution de l’économie belge – Commission Européennes, Banque nationale de Belgique, FMI, Bureau du Plan, OCDE – s’accordent dans leurs prévisions sur une progression de la croissance à 1,6% du PIB pour 2017 et 2018, contre 1,2 % prévus initialement.

L’inflation élevée en Belgique – 1,8 % en 2016 contre 0,6 % en 2015 et 0,2 % dans le reste de la zone euro – représente, d’après la Banque nationale, un risque pour l’économie belge. En effet, dans la mesure où les salaires sont indexés sur les prix en Belgique, l’inflation contribue à augmenter les coûts salariaux et altère les effets positifs de la politique de réduction des charges menée par le gouvernement. Les efforts de consolidation budgétaire et l’augmentation des impôts indirects sont les principales raisons avancées pour expliquer ce taux d’inflation élevé. À la faveur d’une stabilisation des prix du pétrole, l’inflation devrait toutefois s’établir à 2,1 % en 2017 pour retomber à 1,5 % en 2018.

En dépit des diminutions des dépenses sociales et de santé décidées par le gouvernement, les effets des mesures de maîtrise de la dépense publique tardent à se faire sentir. Par ailleurs les recettes publiques ont également diminué de 0,7 % du PIB en 2016, du fait de des recettes fiscales moins élevées qu’anticipé. L’objectif d’un retour à l’équilibre structurel en 2018, qui figurait dans le pacte de gouvernement de la coalition au pouvoir, a donc été repoussé à 2019.

Source : DG Trésor – publié le 13/07/2017